Bilharziose urogénitale : notre action
Si les cas de bilharzioses diagnostiqués en France le sont essentiellement chez des touristes, des expatriés et des migrants en provenance de zones endémiques, un foyer de transmission locale a été mis en évidence en Corse du Sud. Cette maladie pouvant notamment être responsable de complications tardives sérieuses en l’absence de traitement, les missions de Santé publique France s’articulent autour de deux axes principaux : surveiller et prévenir.
La surveillance épidémiologique de la bilharziose urogénitale
Depuis la détection de l’émergence de la maladie dans la rivière Cavu (Corse du sud), Santé publique France assure la surveillance nationale de la bilharziose (ou schistosomiase) urogénitale autochtone au travers du dispositif des maladies à déclaration obligatoire pour suivre l’importance de la transmission de la maladie dans les sites contaminés connus et détecter tout nouveau site de transmission.
La déclaration obligatoire
La déclaration obligatoire consiste à recueillir des informations aussi exhaustives que possible concernant tous les cas de certaines maladies dites "maladies à déclaration obligatoire" auprès des biologistes et médecins.
En ce qui concerne la bilharziose urogénitale autochtone, les médecins cliniciens prescripteurs ou les biologistes notifient sans délai et par tout moyen approprié (téléphone, télécopie, courriel) au médecin de l’Agence régionale de santé (ARS) de leur lieu d’exercice toute personne avec ou sans symptôme répondant aux critères du tableau-ci dessous.
Définitions des cas
Pour déclarer la maladie
Fiche de notification
Information des personnes sur la notification des maladies à déclaration obligatoire
Des actions de prévention contre la bilharziose urogénitale
Les cas déclarés dans le cadre du dispositif de déclaration obligatoire font l’objet d’une investigation par l’ARS et la Cire pour identifier tout nouveau site de transmission et prévenir une épidémie.