Infarctus du myocarde : notre action
L’infarctus du myocarde (IDM) constitue la forme la plus grave des cardiopathies ischémiques (CPI) ou maladies coronariennes. Santé publique France a pour mission d’étudier les tendances épidémiologiques de ces troubles et de mener des actions de prévention adaptées.
La surveillance de l’infarctus du myocarde
Santé publique France a mis en place un programme de surveillance des infarctus du myocarde qui repose sur :
- Les bases de données médico-administratives regroupées au sein du Système National des Données de Santé (SNDS) et notamment les données d’hospitalisation du PMSI-MCO
- Les causes médicales de décès du Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)
- Les enquêtes « Handicap-Santé » dont les objectifs sont d’estimer la prévalence « déclarée » des antécédents de cardiopathies ischémiques dans la population adulte française et de décrire les restrictions d'activité et de participation sociale, ainsi que la qualité de vie des personnes atteintes de ces pathologies.
- Les registres MONICA (MONItoring of trends and determinants in CArdiovascular disease) qui couvrent les populations des départements du Bas-Rhin et de la Haute-Garonne et des communes de la communauté urbaine de Lille. Les trois registres MONICA français ont été conduits de 1984 à 1993 inclus. A la fin du programme MONICA, le groupe MONICA-France a décidé de poursuivre une activité d’enregistrement des événements coronaires aigus dans les mêmes populations. Ainsi, l’enregistrement des cas a recommencé en 1997 sur la population âgée de 35 à 74 ans, la pathologie enregistrée étant :
- L’infarctus du myocarde aigu, s’appuyant sur le diagnostic du clinicien et éventuellement les données d'autopsies. Le diagnostic doit avoir été posé dans les 28 jours après le début des symptômes,
- Les décès (intra et extrahospitaliers) dont l’étiologie coronaire est certaine ou possible, y sont inclus les décès par mort subite ou sans témoin qui ne peuvent être rattachés à une pathologie connue.
Depuis 2006, l’enregistrement est étendu à l’ensemble des épisodes d’insuffisance coronaire aiguë.
Santé publique France surveille également les liens entre pollution atmosphérique et santé dont les maladies cardiovasculaires incluant les cardiopathies ischémiques et sa forme la plus grave, l’infarctus du myocarde.
Prévenir et agir contre les infarctus du myocarde
Dans le cadre de sa mission de prévention, Santé publique France informe et recommande les actions de prévention adaptées telles que les mesures hygiéno-diététiques à suivre pour diminuer le risque d’infarctus du myocarde et de récidive.
- Une information dédiée au grand public
Santé publique France met à disposition du grand public plusieurs sites rappelant les règles hygièno-diététiques, à suivre pour prévenir le risque d’infarctus du myocarde. Ces sites font la promotion d’une alimentation variée et équilibrée, la pratique d’une activité physique et la réduction de la sédentarité ainsi que de l’arrêt du tabac.
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