Zika : notre action

La surveillance épidémiologique du Zika

Les dispositifs de surveillance existants en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer sont adaptés et spécifiques aux situations épidémiologiques et risques vectoriels.

En France métropolitaine, cette surveillance repose sur :

• La déclaration obligatoire de tout cas confirmé biologiquement

Tout cas de Zika (importé ou autochtone) ayant fait l’objet d’une confirmation biologique doit être immédiatement déclaré à l’ARS par tout moyen approprié (téléphone, fax, courriel) puis notifiés à l’aide de la fiche de DO.

Le déclarant, médecin ou biologiste, doit envoyer la fiche de DO à la cellule de veille et alerte de l’ARS concernée, sous pli confidentiel avec la mention "secret médical".

Le déclarant, médecin ou biologiste, doit envoyer la fiche de déclaration obligatoire à la cellule de veille et alerte de l’ARS concernée.

• La surveillance saisonnière renforcée dans les départements d'implantation du vecteur Aedes albopictus (aussi appelé moustique tigre)

La surveillance saisonnière s’effectue, chaque année, du 1^er mai au 30 novembre, période d’activité attendue d’Aedes albopictus. Son objectif est la détection précoce de tout cas afin de prévenir un cycle de transmission local.

Ce dispositif permet l’intervention rapide des services de lutte antivectorielle (LAV) autour des cas potentiellement virémiques en zone de présence du moustique Aedes albopictus. Tout cas suspect doit faire l’objet d’une documentation biologique.

En pratique, la surveillance repose sur les médecins et les laboratoires des départements colonisés par le vecteur Aedes albopictus. Ceux-ci effectuent un signalement immédiat, par fax, de tout cas importé et autochtone de Zika (mais aussi de dengue et de chikungunya) à l’Agence Régionale de Santé (ARS). Ce signalement déclenche une investigation épidémiologique et entomologique. L’ARS effectue une investigation des cas signalés de Zika (ou de dengue ou de chikungunya) qui, s’ils sont potentiellement virémiques, font l’objet d’une intervention de LAV.

La détection d’un cas autochtone biologiquement confirmé entraîne l’alerte immédiate de l’ARS. Santé publique France et la Direction générale de la santé (DGS) sont informés sans délai. Une investigation épidémiologique est réalisée, ainsi qu’une investigation entomologique et des actions de lutte antivectorielle appropriées. Elles sont accompagnées d’une communication aux professionnels de santé, au public, aux voyageurs et aux collectivités territoriales concernées. 

Définition de cas :

• Cas suspect de Zika : cas ayant présenté une éruption cutanée à type d’exanthème avec ou sans fièvre même modérée et au moins deux signes parmi les suivants : hyperhémie conjonctivale, arthralgies, myalgies, en l’absence d’autres étiologies.
• Cas importé : cas ayant séjourné en zone de circulation connue du virus dans les 15 jours précédant le début des symptômes.

Des actions pour prévenir le Zika

Dans le cadre de son action de prévention, Santé publique France :

• Etudie les comportements de prévention vis-à-vis des arboviroses en France métropolitaine afin d’identifier des leviers d’action permettant d’améliorer la lutte anti vectorielle (publication dans le BEH en juillet 2018 à retrouver dans l’onglet publication).
• Met à disposition des professionnels de santé et des collectivités locales des brochures consacrées à la prévention de la dengue et du Zika en France métropolitaine.
• Met à disposition du grand public des brochures d’information, des affiches pour favoriser la prévention du Zika.
• En cas d’épidémie autochtone en Métropole, Santé publique France peut également être amené à diffuser des outils de prévention d’urgence.

Ces outils sont disponibles dans l'onglet outils.