Cancer du sein : notre action
Cancer le plus fréquent, le cancer du sein est également la première cause de décès par cancer chez la femme. C’est un cancer qui peut être dépisté. Des facteurs de risque modifiables ont été identifiés.
Dans ce contexte, l’action de Santé publique France s’articule autour de trois axes principaux : la surveillance épidémiologique, l’évaluation du programme de dépistage organisé et la promotion de la lutte contre les facteurs de risque évitables.
La surveillance épidémiologique du cancer du sein
La surveillance de l'état sanitaire de la population française est confiée à Santé publique France. C’est dans ce cadre que la surveillance épidémiologique des cancers s’exerce. Cette surveillance :
- constitue une aide au pilotage et à l'évaluation des mesures de prévention et de prise en charge des cancers,
- est assurée par un partenariat scientifique et financier associant le réseau des registres des cancers Francim, le Service de biostatistique-bioinformatique des Hospices civils de Lyon (HCL), Santé publique France et l’Institut national du cancer (INCa).
Ces quatre partenaires ont défini un programme de travail qui vise en particulier à :
- développer des actions pour faciliter l’enregistrement des cancers dans les registres (accès aux sources de données) ainsi que le recueil systématique de nouvelles variables,
- produire et mettre à disposition régulièrement les indicateurs épidémiologiques essentiels (incidence, mortalité, survie, prévalence),
- développer des projets thématiques, notamment en lien avec les directions de Santé publique France.
L’évaluation de la performance du programme de dépistage organisé du cancer du sein au niveau national, régional et départemental
L’évaluation repose sur des données transmises annuellement à Santé publique France par les structures de gestion grâce à des modules d’extraction intégrés dans leurs logiciels « métiers » pour la gestion de leurs bases de données. Deux types de données sont transmis :
- des données agrégées au niveau départemental, permettant le calcul des indicateurs de participation au programme,
- des données individuelles anonymisées et standardisées, qui permettent le calcul des autres indicateurs relatifs à la performance du programme.
Ces données sont validées par les structures de gestion/centres régionaux de coordination des dépistages des cancers et par Santé publique France.
Les données agrégées sont fournies par âge et par sexe et renseignent sur :
- le nombre de personnes ayant réalisé un test de dépistage,
- le nombre de personnes exclues du dépistage pour raisons médicales,
- le nombre de personnes ayant eu un test positif au cours de la période évaluée.
En savoir plus sur l’évaluation du programme de dépistage du cancer du sein
Une analyse réalisée sur la période 2004-2014 montre que la plupart des indicateurs de performance, en accord avec les références européennes, atteste de la qualité du programme français de dépistage organisé du cancer du sein, condition nécessaire à une réduction de la mortalité.
Évaluation du programme de dépistage organisé du cancer du sein : résultats et évolution des indicateurs de performance depuis 2004 en ...
Incidence et dépistage du cancer du sein en France. Dernières données disponibles : octobre 2016
Participation au programme de dépistage organisé du cancer du sein et défavorisation socio-économique en France
Santé publique France participe à des études épidémiologiques sur la part et le nombre de cancers attribuables à des facteurs de risque liés au mode de vie ou à l’environnement chez les adultes en France métropolitaine. Ces résultats peuvent constituer une base pour de futures actions ciblées de prévention.
En savoir plus
Nombre et fractions de cancers attribuables au mode de vie et à l'environnement en France métropolitaine en 2015 : résultats principaux
Les cancers attribuables au mode de vie et à l’environnement en France métropolitaine
Santé publique France réalise avec l’Institut national du cancer, des enquêtes en population générale pour connaître les attitudes et comportements de la population vis-à-vis :
- des facteurs de risque de cancer
- des moyens de prévention et de dépistage
- des représentations de la maladie et de la qualité des soins.
S’appuyant sur le modèle des Baromètres Santé mis en place en 1992 par le Comité français d’éducation pour la santé, ces Baromètres cancer existent depuis 2005 et sont répétés tous les 5 ans. Outre la méthodologie, l’édition 2015 présentent des résultats sur plusieurs thématiques dont cancer et alcool, tabac, dépistage. Les résultats relatifs au dépistage seront mis en ligne prochainement