Campylobacter

Transmise à l’homme principalement par la viande contaminée insuffisamment cuite, les infections à Campylobacter sont une cause fréquente de gastro-entérites bactériennes dans les pays développés..

Mis à jour le 6 avril 2022

Campylobacter : données

Le dispositif de surveillance des infections à Campylobacter permet de suivre les tendances épidémiologiques de l’infection. Un bilan complet de la surveillance est publié chaque année sur le site de Santé publique France.

Une confirmation des caractéristiques des infections à Campylobacter en France

En 2020, le CNR a rapporté 8 884 souches de Campylobacter et bactéries apparentées : 7 920 souches étaient identifiées comme Campylobacter spp, 88 comme Arcobacter spp et 13 comme Helicobacter spp.

Le contexte sanitaire lié à la pandémie de COVID-19 ne semble pas avoir eu d’impact sur les données de surveillance. La surveillance des infections à Campylobacter a confirmé les tendances épidémiologiques et biologiques déjà observées ces dernières années :

  • Une majorité des souches de l’espèce C. jejuni : parmi les 7 920 souches isolées et caractérisées en 2020, C. jejuni (85 %) reste l’espèce la plus fréquente, suivie de C. coli (13 %) et C. fetus (1 %)
  • Un pic saisonnier pendant la période estivale.
  • Un nombre de cas plus élevé chez les jeunes enfants de moins de 10 ans (incidence de 25 cas pour 100 000 habitants).
  • Une incidence d’infection plus élevée chez les hommes que chez les femmes, sauf chez les personnes âgées de 30 à 39 ans.
  • Une résistance élevée, mais stable, aux fluoroquinolones et aux tétracylines.
Nombre annuel de cas de Campylobacter pour 100 000 habitants par âge et sexe, France, 2020
Nombre annuel de cas de Campylobacter pour 100 000 habitants par âge et sexe, France, 2020
A télécharger

Bilan de la surveillance des infections à Campylobacter en France en 2020.

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