Hantavirus : données
En France métropolitaine, de 2005 à 2020, 1 712 cas humains d’infection par un hantavirus (fièvres hémorragiques à syndrome rénal) ont été identifiés par le Centre national de référence, (Institut Pasteur) avec un maximum en 2005 (253 cas) et un minimum en 2013 (14 cas). La répartition géographique des cas est globalement similaire depuis 2005 avec la majorité des cas résidant dans le quart nord-est de la France métropolitaine, malgré une extension géographique observée depuis ces dernières années.
En Guyane, 7 cas humains d’infection par l’hantavirus Maripa (responsable de syndrome cardio-pulmonaire) ont été détectés depuis 2008. Quatre ont été mortels.
De 2005 à 2020, 1 712 cas humains d’infection par un hantavirus ont été identifiés par le CNR (Institut Pasteur en France métropolitaine (Tableau 1), avec un maximum en 2005 (253 cas) et un minimum en 2013 (14 cas).
En 2020, 27 cas d’infection par un hantavirus en France ont été confirmés par le CNR (voir rapport CNR 2020).
L’année 2020 a été considérée comme une année inter-épidémique avec seulement 27 cas humains d’infection récente par un hantavirus (essentiellement le virus Puumala), bien en dessous de la moyenne annuelle de cas détectés sur la période 2012-2019 (n=110). Les caractéristiques sociodémographiques sont similaires comparées aux années précédentes avec une moyenne d’âge de 40 ans et des patients exposées dans la zone connue d’endémie. Les foyers traditionnels d’endémie du virus Puumala (Nord, Ardennes, Franche-Comté, Aisne et Oise) ont été actifs. Le sexe ratio (sexe-ratio=12,5) était quant à lui quatre fois plus élevé que la moyenne des années précédentes (3,1 sur la période 2012-2019).
Un cas d’infection par le virus Seoul a été identifié à Paris. Il s’agit du 6ème cas détectés (le 3ème à Paris) depuis la mise en place du diagnostic en 2012. Un cas humain d’infection par l’hantavirus Maripa (responsable des formes cardio-pulmonaires) a été diagnostiqué par le laboratoire associé (Institut Pasteur de Guyane). Ces données ne reflètent probablement pas précisément la situation épidémiologique du fait d’une année perturbée par la pandémie de Covid-19.
Nombre de cas annuel d'infection à hantavirus rapportés par le CNR de 2005 à 2019 en France métropolitaine, données CNR des Hantavirus (Institut Pasteur)
Le pic de détection habituellement retrouvé à la fin du printemps n’a pas été observé en 2020 mais le pic secondaire à la fin de l’automne était perceptible. Habituellement on observe un premier pic d’infections à hantavirus au printemps puis un second pic à l’automne.
La répartition géographique des cas est globalement similaire depuis 2005 avec la majorité des cas résidant dans le quart nord-est de la France métropolitaine. On observe ces dernières années une légère extension géographique de la zone d’endémie avec la détection d’infection par le virus Puumala dans des départements limitrophes (Eure, Allier, Loir-et-Cher). Les foyers traditionnels d’endémie (Nord, Ardennes, Franche-Comté, Aisne et Oise) ont été actifs.
Données épidémiologiques de 2014 à 2017
L’ensemble des caractéristiques épidémiologiques des infections à hantavirus en France métropolitaine peuvent être consultées en cliquant sur les liens ci-dessous :
- Caractéristiques épidémiologiques des infections par Hantavirus en France en 2017
- Caractéristiques épidémiologiques des infections par Hantavirus en France en 2016
- Caractéristiques épidémiologiques des infections par Hantavirus en France en 2015
- Caractéristiques épidémiologiques des infections par Hantavirus en France en 2014