Gonococcie : données
Activité de dépistage : diminution en 2020, notamment chez les femmes
En 2020, 2,1 millions de personnes de 15 ans et plus ont été testées au moins une fois pour une infection à gonocoque en secteur privé, soit un taux national de dépistage de 38,9 pour 1000 personnes de 15 ans et plus (voir figure).
En secteur privé
Après une augmentation très marquée du dépistage du gonocoque en secteur privé entre 2017 et 2019 (+58%), notamment chez les hommes, le nombre de personnes dépistées a diminué de 5% en 2020 (-6% chez les femmes et -3% chez les hommes).
En CeGIDD
A ces dépistages en secteur privé s’ajoutent environ 254 000 dépistages d’infection à gonocoque réalisés en CeGIDD en 2020, nombre en diminution de 28% par rapport à 2019.
Taux de dépistage 3 fois plus élevé chez les femmes que chez les hommes
Bien que les cas de gonococcie soient plus fréquents chez les hommes, les trois quarts (76 %) des personnes testées en 2020, comme en 2019, sont des femmes, ce qui peut s’expliquer par l’utilisation d’une PCR multiplex permettant de dépister conjointement une infection à gonocoque dans le cadre d’un dépistage d’une infection à Ct.
Le taux de dépistage chez les femmes (56,3 pour 1 000) est ainsi près de trois fois plus élevé que chez les hommes (19,8 pour 1 000).
Nombre de cas de gonococcies diagnostiqués en CeGIDD : diminution de 13% entre 2019 et 2020
Le nombre de cas de gonococcie diagnostiqués en CeGIDD en 2020 est d’environ 10 000, nombre en diminution de 13% par rapport à 2019. Cette diminution étant moindre que la diminution du nombre de dépistages d’infection à gonocoque en CeGIDD (-28%), le taux de positivité est passé de 3,2% en 2019 à 3,9% en 2020.
Taux de positivité en CeGIDD davantage élevé en Ile-de-France et chez les personnes trans
Le taux de positivité de l’infection à gonocoque en CeGIDD en 2020 était de 7,3% en Ile-de-France, 3,1% en métropole hors Ile-de-France et 2,6% dans les DROM. Il était plus élevé chez les personnes trans (6,3%) et chez les hommes (5,8%) que chez les femmes (1,2%). Les taux de positivité étaient particulièrement élevés chez les HSH nés à l’étranger (8,2%) ou en France (6,0%).